Il est 21h passé, je lève les yeux de mon écran et balaye l’Open Space du regard à travers la vitre de mon bureau. Nous sommes encore quelques-uns à travailler en silence. Je porte mécaniquement mon mug à la bouche et réalise en grimaçant que le café est froid.
Un dernier e-mail envoyé, mes objectifs du lendemain en tête, je rabats mon écran, j’éteins la lumière et ferme la porte derrière moi.
L’éclairage est tamisé. On entend de loin le tic-tac des claviers ; ça fait quelques heures que les sonneries de téléphone se font moindres. Je croise Théo du regard, on se salue de la main. On doit se prendre un café demain pour qu’il me partage ses tips en marketing automation - à 15h30 ça va, ça me laisse le temps de participer à la session AMA avec Revolut.
Dans le hall d’entrée, j’entrevois les lumières de HEAT, les basses de la musique se font entendre sourdement.
La porte franchie, ça sent bon la pizza. Je me faufile entre une bande de potes qui rigolent une pinte à la main et longe la piste de danse. « C’est Fatma qui remporte la première partie ! », clame une voix rauque dans le micro. Ce soir, c’est tournoi de pétanque.
L’équipe de Tshoko trinque à son nouveau contrat. « Je peux me joindre à vous ? », je demande tout en m’installant à leur table, le sourire aux lèvres.
Ça aura été une bonne journée.
7h, le réveil sonne. Café ? Non, pas le temps, je le prendrai à H7.
Tram ? Non, vélo, plus rapide.
Je longe les quais du Rhône, le vent me fouette le visage. Je traverse le pont Pasteur, le Musée des Confluences trône sur ma gauche, royal.
Badge d’entrée ? Oui, dans ma poche.
Mon vélo posé dans le rack à vélos, je franchie la porte d’entrée.
« Salut, ça va ? », « Hello, comment tu vas ? », « Bonjour, bonjour ».
Il y a déjà de l’animation dans le forum. L’équipe de H7 a retroussé ses manches pour installer des gradins. Clara Gaymard intervient en fin de journée, il faut que je pense à m’inscrire. Trois – non, quatre personnes discutent en attendant leur tour devant la machine à café. Tant pis, j’en prendrai un plus tard.
Par chance, mon associé était là pour accueillir la directrice de l’innovation de Suez. L’ordinateur sous le bras, on s’installe dans une salle de réunion.
De retour au bureau, l’équipe est au complet. Nous faisons un rapide point sur les rendez-vous de la journée. Claire participe au Club Com à 14h, Richard a une permanence avec Maximilien du fonds Breega, Hervé de Lifextend a proposé à Judith de l’aider sur la gestion de Google ads. Pour ma part, j’ai un point d’étape avec Julien à 11h pour parler du lancement de ma V2. Ça va être l’heure, d’ailleurs.
Sur le chemin de la call-box où on s’est donné rendez-vous, je croise Nicolas de Babily « Je t’offre un café ? », halleluyah.
A midi j’opte pour un Poke bowl. Ça sent le détour par la salle sieste entre deux rendez-vous. Je m’imagine déjà enfoncé dans un fatboy, le regard plongé vers la salle événementielle. De temps en temps, on peut observer depuis là-haut l’organisation de grandes manifestations. La dernière en date c’était France Digitale Tour. Un immense écran venait timer les rencontres express entre VCs et entrepreneurs. J’adore ce contraste entre l’agitation des événements et le calme absolu de cette pièce. Seules nous parviennent parfois des notes de piano ou de guitare depuis la salle Wiplay.
Mon téléphone vibre, j’ai des nouvelles notifications Slack : Pierre - nam.R annonce que son équipe vient de remporter l’Award de CogX sur le changement climatique 👏 et Simon - H7 nous partage le lien visio pour l’atelier avec Adrien Chaltiel d’El Dorado ✅ qui commence dans... 7 minutes, parfait.
Je récupère mon ordinateur et m'installe dans un fauteuil le casque sur les oreilles. L'heure défile rapidement, je pose mes quelques questions, prends note du contact de l'intervenant, file dans la salle de sieste, fais passer un entretien pour un poste de CSM, me prends un café et, finalement, me pose dans notre bureau. Judith est en train de raconter une anecdote à Richard, je tends une oreille et rigole tout en traitant mes e-mails de la journée.
Le bureau se vide tout doucement. Quand enfin je relève la tête, il est 21h passé.